Seulement 13 % des cosmétiques sur 7 704 sont SANS plastique

La Plastic Soup Foundation a publié un rapport intitulé « Plastic : The Hidden Beauty Ingredient », qui révèle que 87 % des produits des dix marques de cosmétiques les plus vendues contiennent des microplastiques.

Les scientifiques et la Plastic Soup Foundation ont demandé que les polymères synthétiques soient examinés quant à leur nocivité et réglementés avant d'entrer sur le marché européen.

Le rapport souligne également l’impact potentiel des microplastiques sur la santé humaine et l’environnement.

Seuls 13 % des 7 704 produits des dix marques les plus populaires se sont avérés exempts de microplastiques.

Le rapport est basé sur la toute première étude à grande échelle sur la présence de microplastiques dans les produits cosmétiques et de soins personnels.

Les scientifiques s'inquiètent du manque d'informations sur la dégradabilité et la toxicité des polymères synthétiques et estiment qu'ils devraient se conformer à la réglementation REACH avant d'entrer sur le marché européen.

Les quatre plus grands fabricants de cosmétiques (L'Oréal, Beiersdorf, Procter & Gamble et Unilever) ont indiqué vouloir faire davantage contre la pollution plastique, mais ils se concentrent uniquement sur les microplastiques sous forme solide.

Chaque minute, plus de sept kilos de microplastiques provenant de cosmétiques et de produits de soins personnels finissent dans l’environnement européen.

La pollution par les microplastiques est irréversible et l’UE prend des mesures pour réduire les dangers qu’elle fait peser sur l’environnement. Les quatre plus grands fabricants de cosmétiques ont été contactés pour obtenir un aperçu de leurs politiques actuelles et futures en matière de plastique. Seules deux des dix marques étudiées, Nivea et Elvive/Elseve, mentionnent les « microplastiques » dans leurs plans publics de développement durable.

En conclusion, le nouveau rapport souligne l’utilisation généralisée des microplastiques dans les cosmétiques et les produits de soins personnels ainsi que leur impact potentiel sur la santé humaine et l’environnement. Les scientifiques et la Plastic Soup Foundation ont demandé que les polymères synthétiques soient examinés et réglementés avant d'entrer sur le marché européen.